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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 10:24

nousnironsplus

Laurie Kenyon, vingt et un ans, est arrêtée pour le meurtre de son professeur. Tout l'accuse sans équivoque possible. Cependant Laurie ne se souvient de rien. Sarah, elle, refuse de croire que sa soeur est coupable. Avec l'aide d'un psychiatre, elle va peu à peu faire revivre le terrible passé de Laurie : son enlèvement à quatre ans, les violences qu'elles a subies, les graves troubles de la personnalité qu'elle a développés depuis, à son insu. Mais au même moment, le danger rôde à nouveau : le couple kidnappeur, qui a retrouvé sa trace, redoute ses révélations... La romancière de La Nuit du renard, Grand Prix de littérature policière 1980, nous entraîne dans un suspense où se mêlent à chaque page l'angoisse, les cauchemars de l'enfance, la folie.

 

Mon avis:

C'est le premier roman de Mary Higgins Clark que je lis, et je comprends tout de suite d'où lui vient sa réputation de reine du suspense! Il m'était tout bonnement impossible de lacher ce livre avant d'en connaitre la fin, tant le suspense était haletant jusqu'à la dernière ligne. L'intrigue y est merveilleusement bien ficelée, l'écriture très fluide et les personnages très intéressants. J'ai éprouvé beaucoup de compassion pour Sarah qui me donnait l'impression de porter tout le poids du monde sur pauvres épaules. Et que dire de Laurie, qui semble totalement impuissante et qui ne comprends pas ce qui lui arrive. J'ai été happé dans leur histoire, dans leur monde, en n'ayant qu'une hâte, découvrir le dénouement et que tous ces mystères s'éclaircissent... Mais pas trop vite quand même parce que je voulais faire durer le plaisir de cette lecture. Ce que j'ai également beaucoup aimé dans ce roman, c'est comment l'auteur arrive à faire évoluer nos sentiments face aux personnages. Tout dabord, celui-là on ne le sent pas du tout, on se doute qu'il cache quelque chose et puis en fait non, au fur et à mesure on se rends compte qu'il n'a que de bonnes intentions. Tandis que cet autre personnage, on l'aime bien depuis le début, on le trouve bien sympathique et puis tout doucement, on commence à changer d'avis sur son sujet jusqu'au dénouement qui nous prouve qu'en effet l'auteure nous a bien embrouillé depuis le début ! Ne comptant pas m'arrêter en si bon chemin, je compte bien sûr lire d'autres romans de ce fabuleux auteur qu'est Mary Higgins Clark.

Note:

10/10

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 10:17

l-accroaunesoeur.jpg

Après une lune de miel à rallonge, Becky rentre à Londres et retrouve son train-train de citadine avec un goût amer : sa meilleure amie l'a remplacée par une fille se rapprochant plus du cheval que de l'idéal féminin, son jouet préféré - sa Carte Bleue - est bloqué, son mari est débordé. Mais le meilleur reste à venir : ses parents lui apprennent qu'elle a une sœur née des amours prénuptiales de son père ! Un nouvel horizon se dessine pour Becky : vivement la folle aventure familiale faite de séances intensives de shopping et de soirées pyjamas. Car elle n'imagine pas seul un instant que Jess soit tout sauf son double... ,Loin de renoncer malgré leurs différences, Becky va prouver une fois de plus qu'elle a plus d'un tour dans ses sacs !

 

Mon avis:
Ce 4ème tome est un pur délice ! Je l'ai quasiment lu d'une traite. Le personnage de Becky évolue au fil des romans et devient de plus en plus intéressante, elle mûrit et rencontre des problèmes un peu plus importants que ses soucis de carte bleue. En tout cas, elle me fait toujours autant mourir de rire, et je n'ai qu'une hâte, c'est de découvrir le 5ème tome de cette fabuleuse saga! D'ailleurs le 6ème vient de sortir aux USA et j'espère sincèrement que Sophie Kinsella compte en écrire encore beaucoup !
Note:

10/10

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 02:07

durevepourlesoufs

Ahlème a 24 ans. Elle vit à Ivry en banlieue sud avec « Le patron » (son père) et Foued, son petit frère de 13 ans. « Le patron », personnage loufoque, a perdu la boule il y a trois ans lors d'un accident de chantier où sa tête a heurté une solive.

N'ayant plus toute sa tête, dépassé par les événements, c'est un « patron » dont l'autorité repose avant tout sur Ahlème qui a fort à faire avec Foued, un vrai petit chétane (voyou). La seule chose qui le retient de ne pas collectionner les conneries (plus ou moins drôles et plus ou moins graves), c'est la surveillance de sa soeur. Le problème est qu'elle aussi a fort à faire, entre ses missions intérim (les comptages de clous chez Leroy Merlin), les files d'attente à la préfecture pour renouveler sa carte de séjour (tous les trois mois) et ses histoires d'amour foireuses (pourquoi ses copines s'entêtent-elles à lui présenter des ploucs ?).

Malgré sa vigilance, elle ne peut donc empêcher longtemps son petit frère de glisser sur la mauvaise pente et va donc se défouler de plus en plus souvent chez « tantie Mariatou », professionnelle du dicton et mère par procuration. La sienne, la vraie, a été assassinée en Algérie en 1992. Depuis, la vie de Ahlème c'est donc la France, le souvenir d'un bonheur perdu et surtout l'espoir d'un bonheur à venir.

Elle est encore jeune et parfois naïve mais, souvent, elle a l'impression d'avoir vécu mille vies. Sans doute un effet des délires du « Patron » et du déluge de galères? Ainsi, elle apprend un matin que, suite à ses démêlés judiciaires, Foued est menacé d'expulsion.

Certains auraient baissé les bras et arrêté de rire. Mais pas elle. Car, comme dit Tantie Mariatou : « On a beau couper la queue du lézard, elle repousse toujours. »

 

Extrait:

"Je m'appelle Ahlème et je marche au milieu des gens, ceux qui courent, se cognent, sont en retard, se disputent, téléphonent, ne sourient pas, et je vois mes frères qui, comme moi, ont très froid. Ceux-là, je les reconnais toujours, ils ont quelque chose dans les yeux qui n'est pas pareil, ont dirait qu'ils aimeraient être invisibles, être ailleurs. Mais ils sont ici"

 

Mon avis:

Un roman fort sympathique. Ce n'est ni une histoire d'amour, ni un thriller, c'est un roman "social" comme le dit Faïza Guène. J'ai beaucoup aimé cette histoire de vies, bien qu'elle soit un peu courte. J'aime cette nouvelle génération d'écrivains, l'écriture de cette auteure est très fluide, elle utilise un language très familier comprenant pas mal d'argots, ça aurait pu me déranger, mais cela fait tellement partie du caractère des personnages qui paraissent si vivants, qu'au final, ce n'est pas plus mal, cela a peut-être même apporté plus de sincérité à l'histoire. J'ai également fort apprécié les citations de Tantie Mariatou... Certains passages sont très touchants, notamment le retour en Algérie de la famille d'Ahlème, je pense que n'importe quelle personne qui a eu un jour l'occasion de retourner sur la terre de ses origines peut se reconnaître dans ce passage du livre. Malgré tous les problèmes de cette famille, le roman finit sur une touche positive, et ça fait du bien.

Note:

7/10

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 11:51

matilda

Matilda est une petite fille très intelligente. Très, très intelligente. Elle apprend à lire toute seule à l'âge de trois ans, et elle adore ça. Cela n'est malheureusement pas du goût de ses parents, deux abrutis qui préféreraient que leur fille regarde, comme eux, des émissions stupides à la télé. À l'école, la petite Matilda n'est pas au bout de ses peines, puisque la directrice de l'établissement déteste les enfants et leur inflige les pires cruautés. Heureusement, il y a aussi une gentille institutrice. Et puis, Matilda a des talents vraiment exceptionnels...

 

Mon avis:

Coup de coeur pour ce magnifique livre ! J'avais vu le film avant de le lire, et comme d'habitude l'histoire est un peu différente, et même si le film était plutôt réussi, j'avoue quand même préférer le roman. Contrairement à ce que l'on peut penser, c'est loin d'être un livre juste pour les enfants, je vois beaucoup d'adultes fans de Roald Dahl et je comprends pourquoi. "Matilda" est un livre vraiment réussi, bourré d'humour avec des personnages pittoresques et attendrissants, des situations bien cocasses et parfois beaucoup d'émotion. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, les pages ont défilé très rapidement et je me suis vraiment amusée, j'ai bien envie de découvrir les autres livres de cet auteur. Un livre que devrait lire tous les grands et les petits !

Note:

10/10

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 11:47

l'accrodushopditoui

Sa devise ? Je dépense donc je suis. Sa vision du devoir conjugal ? Choisir LA bague indémodable. C’est insensé et pourtant Becky Bloomwood va se marier ! Et inutile de dire que les préparatifs s’annoncent… catastrophiques : très vite, se pose la délicate question du lieu où célébrer l’union. Dans le jardinet ridiculement british de papa, avec tente bariolée et robe de mariée qui vous fait la silhouette «d’une saucisse dans un chausson de pâte feuilletée» ? Ou au mythique hôtel Plaza, sous l’égide de la belle-mère, authentique Cruella au total look fashion? Écartelée entre goût du luxe et respect des traditions, Becky la flambeuse va cette fois-ci devoir choisir. Pour le meilleur et pour le rire…

 

Mon avis:

Encore une réussite pour Sophie Kinsella ! Becky est toujours plus délurée et plus audacieuse que jamais, on la retrouve à nouveau dans une situation impossible et pourtant... oui elle arrive à s'en sortir, je l'ai trouvée un peu plus mature dans ce 3ème opus, notamment face à la crise existentielle de son mari... Je me suis amusée du début à la fin en lisant ce livre, je suis devenue une grande fan de Becky, c'est un personnage génial, irresistiblement et par dessus tout très drôle, j'admire son audace et j'adore le fait qu'elle arrive toujours à trouver Le truc pour se sortir de ses problèmes sans queue ni tête. En bref, je ne me lasse pas de cette saga et j'ai hâte de lire la suite.

Note:

8/10

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 14:02

unjrenmai

Ça se passe un jour en mai. En 1972. Alex Pappas, 16 ans, décide de suivre ses acolytes pour une virée dans le quartier noir, histoire de semer un peu la pagaille. Forcément, l'affaire tourne mal. Trente-cinq ans plus tard, le souvenir de "l'incident " est toujours vivace. Certains cherchent à se racheter, d'autres veulent à nouveau en découdre. Tous ont encore la rage au ventre.

 

Extrait:

"Ce qu'on a fait auparavant ne compte pas. Ce qui importe, maintenant, c'est la façon dont vous allez repartir dans une autre direction. Ca ira."

 

 

Mon avis:

Tout dabord, je remercie les éditions Points et bien sûr BOB pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir cet auteur dont je n'avais jamais entendu parler. Malgré les critiques majoritairement négatives que j'ai lues sur ce roman, j'ai accroché! L'histoire est divisée en 2 parties, la première se situe dans les années 70, on nous présente deux mondes complètement différents, dans deux quartiers de Washington, celui des blancs et celui des noirs. Tous les personnages sont très intéressants, avec un caractère fort et en quête d'une quelconque identité. Survient un tragique accident qui clôt la première partie de l'histoire. La deuxième partie se déroule 35 ans plus tard,  on les retrouve à l'âge adulte, leurs chemins se recroisent à nouveau, et on découvre qui ils sont devenus, ce qu'ils ont fait de leur vie, et surtout, ce qui s'est réellement passé en 1972. L'histoire m'a plue du début à la fin, je dois tout de même reconnaitre que pour un polar, le suspense mets un temps fou à démarrer, il y a beaucoup de longueurs, par moments cela ressemble plus à des bourrasques de vie qu'à un livre policier, mais ça ne change absolument rien au fait que c'est vraiment un bon livre! L'histoire est très bien fiselée, et ce livre m'a vraiment donné envie de lire d'autres ouvrages de cet auteur, encore merci à BOB pour ce partenariat!

Note:

8/10


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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 20:35

rage

Un beau jour de mai, Charles Decker, lycéen, tue sans préavis sa professeur de mathématiques, et prend le reste de sa classe en otage. Il oblige ses camarades à raconter la haine qu'ils éprouvent envers n'importe qui, n'importe quoi...

 

Extrait:
"La vie saine:
On peut passer sa vie entière à se dire que la vie est logique, prosaïque, saine. Saine, surtout. Je crois que c'est vrai. J'ai eu tout le temps d'y penser. Et je reviens toujours à la même déclaration de Mme Underwood, quelques secondes avant sa mort : "Vous comprenez donc bien que même si l'on augmente le nombre de variables, les axiomes eux-mêmes restent valides." J'y crois dur comme fer. Je pense, donc je suis. J'ai des poils sur le visage, donc je me rase. Ma femme et mes enfants ont été grièvement blessés dans un accident de voiture, donc je prie. Tout est logique, tout est sain. Nous vivons dans le meilleur des mondes possibles, alors passez-moi une Kent pour ma main gauche, une bière Bud pour la droite, allumez Starsky et Hutch, et écoutez cette note douce et harmonieuse de l'univers qui tourne gentiment sur son orbite céleste. C'est comme coca-cola, c'est ça. Mais comme le savent si bien la Warner Brothers, John Mac-Donald et l'autoroute-tombeau de Long Island, il y a un Mister Hyde caché derrière tous les joyeux lurons de Docteurs Jekyll, un visage noir de l'autre côté du miroir. L'esprit qui se cache derrière ce visage n'a jamais entendu parler de rasoirs, de prières ou de la logique de l'univers. Il suffit de tourner le miroir sur le côté, pour voir votre reflet se distordre de manière sinistre, d'un air mi-sain, mi-fou. Les astronomes appelent cette ligne de démarcation entre l'ombre et la lumière la ligne terminatrice."


Mon avis:

Publié en 1977, sous le pseudonyme Richad Bachman, ce roman a par la suite été retiré du marché à la demande de Stephen King lui-même, car il a apparement choqué certaines écoles. C'est un drame psychologique qui nous pousse à réfléchir et à se demander si oui ou non, on pourrait à notre tour, franchir cette ligne terminatrice. Il se lit d'une traite, grâce à son style de narration simple et direct. Encore une petite perle de Stephen king, même si le thème traité est très grave, il n'en reste pas moins très plaisant à lire et très touchant.

Note:

8/10

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 18:37

 

la cicatrice

1944. Jeff a treize ans. Il porte la cicatrice d’un bec-de-lièvre. Suite à un déménagement, il doit aller dans une autre école. Bien que rejeté par ses camarades à cause de sa cicatrice et malgré l’amour entier de sa famille, Jeff va tout faire pour tenter de s’intégrer. Jusqu’au jour où il commet un acte incompréhensible, menaçant ainsi de faire vaciller la fragile amitié qu’il était parvenu à nouer avec Willy, l’un de ses camarades de classe.


Extrait:
"J’étais, sans le savoir, un enfant heureux, relativement heureux, il est vrai. Mais ce n’était qu’une impression d’ensemble. Car ma vie, même alors, ne manquait pas de petits malheurs auxquels je n’arrivais pas à m’habituer. Il faut remonter à novembre 1944. J’avais treize ans.
J’ai, depuis toujours, une cicatrice sur la lèvre supérieure. Les médecins disaient, sans cruauté, en triturant mon visage et en tirant sur ma lèvre comme un acheteur inspecte la gueule d’un poulain, que c’était “un bon travail de raccomodage”. J’aurais pu, j’aurais dû deviner que c’était en réalité un petit bec-de-lièvre. Mais il était tellement bien réparé qu’on parlait toujours de “cicatrice”."
"Comme il est difficile de vivre avec un être qu'on déteste, quand cet être, c'est vous-même."

 

Mon avis:

Quel chef d'oeuvre ! Ce livre devrait être lu par TOUS les collégiens et par tous ceux qui ne l'ont pas encore lus ! Ce que ressent Jeff est tellement bien écrit que l'on ressent toutes ces émotions avec lui, à croire que ce roman est auto-biographique !  Ce roman m'a un peu fait penser à L'attrape-coeur de Salinger, par son coté jeune adolescent fragile en quête de son identité, de sa place. Jeff sort tout juste de l'enfance et découvre le mal, la méchanceté gratuite et l'exclusion, il va totalement se renfermer sur lui-même et cela va le mener tout droit en enfer... La fin est totalement bouleversante et m'a beaucoup émue... "L'histoire de Jeff ne se raconte pas car elle est si vraie qu'il faut la lire, c'est-à-dire la vivre."

Note:

10/10

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 22:09

samantha-copie-1.jpg

Ni soirées, ni week-ends, ni vacances, ni amoureux : Samantha, la trentaine, ne vit que pour son job d'avocate d'affaires et pour la promotion dont elle devrait bientôt bénéficier. Hélas, en une journée, elle fait perdre à son meilleur client plus de cinquante millions de livres. Désespérée, elle prend la fuite et se retrouve à la campagne où, sur un malentendu, elle se fait embaucher comme gouvernante chez un couple de charmants excentriques. Micro-ondes, fer à repasser, aspirateur : Samantha découvre un monde inconnu peuplé d'objets étranges. Et ce n'est pas parce qu'on a 168 de Q.I. qu'on sait faire marcher une machine à laver ! Le bonheur est-il vraiment dans le pré ?

 

Mon avis:

Encore un bon roman de Sophie Kinsella, décidement je ne m'en lasse pas ! Encore une fois, les personnages étaient très attachants, que ce soit Samantha qui m'a fait de la peine car elle est totalement prise au piège de sa vie professionnelle, les Geiger qui malgrés leurs petites bizarreries sont pleins de bonté et de générosité et Nathaniel et sa mère qui sont des gens tellement vrais !  Je recommande ce livre à tous les mordus de travail, ca leur permettrait de méditer un peu sur leur vie, de se rendre compte des vraies valeurs, de ce qu'il y a de vraiment important dans la vie... et d'arrêter le surmenage !

Note:

10/10

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 12:06

lesfabuleusesaventures

Splendeur et misère de l'Inde d'aujourd'hui ou les rocambolesques aventures d'un gamin des rues qui rêve de devenir quelqu'un. Une galerie de portraits colorée, un voyage dans les recoins les plus sombres, d'un pays fascinant, une construction brillante pour une oeuvre originale. Quand le jeune Ram Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de " Qui veut gagner un milliard de roupies ? ", la production soupçonne immédiatement une tricherie. Comment un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, serait-il assez malin pour répondre à douze questions pernicieuses ? Accusé d'escroquerie, sommé de s'expliquer, Ram replonge alors dans l'histoire de sa vie... Du prêtre louche qui laisse trop volontiers venir à lui les petits enfants à la capricieuse diva de Bollywood, du tueur à gages fou de cricket au diplomate australien qui espionne sa propre famille, des petits mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés du Taj Mahal, au fil de ses rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux audacieux...

 

Extrait:

"Les rêves n'ont de pouvoir que sur notre propre esprit, mais avec de l'argent, on acquiert le pouvoir sur l'esprit des autres."

 

Mon avis:
Ce roman ne m'attirait pas du tout au début, et puis vu le succès phénoménal qu'il a eu, je me suis quand même décidé à l'acheter. Le début de l'histoire, en rapport avec la première question du jeu télévisé m'a ennuyé. Je n'accrochais pas du tout, je trouvais qu'il y avait trop de descriptions concernant l'acteur fétiche de Salim et ca ne m'intéressait pas du tout, je me demandais pourquoi il y avait eu un tel engouement face à ce livre. J'avais peur que chaque anecdote de Ram Mohammad Thomas ressemble à la première, mais dès le second chapitre j'ai su que ce  ne serait pas le cas. J'ai totalement accroché à l'histoire malgré un petit détail qui m'a ennuyé, c'est que lorsque le héros nous raconte ses histoires au fur et à mesure, bien souvent il ne dit pas avant plusieurs pages à quelle période de sa vie cela s'est passé, ce qui fait que je me demandais quel âge il avait  et si tel étape s'était déroulée avant ou après les histoires racontées précédemment, mais au fur et à mesure tout s'éclaire. Chaque chapitre nous conte une nouvelle aventure tragi-comique y mêlant haine, violence, mais aussi beaucoup d'amour et d'amitié, une petite touche de douceur dans un monde noir. Un monde pourri et corrompu, où le fossé entre les riches et les pauvres est plus qu’énorme, comme dans beaucoup d’autres pays… On y découvre la culture et les traditions de l’Inde, très intéressante, malgré tous ses malheurs. Ram Mohammad Thomas est un personnage vraiment attachant avec une bonté d’âme plus que magnifique… Gros coup de cœur pour ce livre absolument formidable !
Note :
10/10

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